On a testé pour vous : Layama

Outil de création de visites virtuelles

Motiva est un studio 3D qui développe aussi les applications dont il a besoin pour ses projets. Certaines de ses applis sont ensuite proposées à la vente.

Citons Colimo, un outil qui permet de swapper des textures après le rendu et de créer ainsi des configurateurs de produits, mais aussi le fameux DataSmith racheté par Epic Games pour simplifier l’export/import des géométries et textures dans Unreal Engine.

Layama : le goût de la VR, la facilité des rendus 360°

Le constat effectué par l’équipe de Motiva est que beaucoup de personnes aimeraient faire de la VR mais qu’il existe encore trop de freins : transfert et adaptation des matériaux, puissance des machines clients pour faire tourner du temps réel… bref la VR n’est pas encore accessible à tous et demande un temps non négligeable de travail.

C’est pourquoi on utilise encore souvent des rendus 360°. Si des outils existent pour ajouter aux rendus 360° des sons, des hotspots de navigation… cela reste un peu old school. Motiva veut aller plus loin avec Layama :

Simplicité et rapidité de mise en oeuvre

L’idée est de placer plusieurs caméras dans notre image. Layama créera des rendus 360° pour ces emplacements à la résolution demandée au moment de l’export. Dans le processus de rendus Layama sortira aussi des passes de normal et de depth. Layama calculera une 3D légère pour pouvoir plaquer ensuite les rendus dans l’espace suivant les points de vue. La transition entre 2 positions précalculées de caméra se fera de manière la plus transparente possible à la manière d’un déplacement VR.

Même principe dans 3ds Max et Unreal : on place plusieurs caméras dans notre modèle et Layama lancera une série de rendus.

On peut personnaliser la visite avec notre logo en signature et également un picto pour les temps de chargements. Le point de vue initial au lancement de la visualisation est également modifiable à partir de cette interface. C’est ici aussi qu’on définira la qualité du maillage de notre 3D qui servira aux transitions. Peu de paramètres : le “detail evaluation” qui gère la précision du maillage (si on augmente ce paramètre la phase de création nécessitera plus de RAM et sera plus long) et le « Polygon count » qui définit la densité du maillage.

Conclusion
Bien sûr on n’a pas la souplesse de ce que nous permettrait un vrai projet VR et sur certaines transitions on “voit le truc”, cependant le rapport temps passé / produit à proposer aux clients est imbattable.

Simple à prendre en main, facile à intégrer dans son workflow, Layama permet d’offrir à ses clients une prestation complémentaire qui a une belle valeur ajoutée pour un coût de production réduit.

Christophe Bicchierai